Mille métiers

Aujourd'hui , on entend souvent parler de plusieurs métiers dans une vie ... justement , et nous et vous ... qu'en est-il , ou qu'en a-t'il été au cours de votre carrière , je trouve ça intéressant comme évolution
Bien entendu ... pas de politique, c 'est pas le but du tout sur le forum
Je commence  , à vous de suivre ... si vous le souhaitez

Bonne du sous préfet ... ( à seize ans ) , serveuse en salon de thé  pâtisserie , en hôtellerie ensuite , vendeuse aux nouvelles galeries , vendeuse en magasin de sport ,( reprise d 'étude scolaire par correspondance durant trois ans , passage du brevet, jusqu'au niveau seconde et un an d école nationale de l assurance avec diplôme ) démarcheuse en recouvrement de créance, secrétaire en cabinet d 'assurance , arrêt bébé ....
cuisinière dans un atelier de transformation de canard gras ,
arrêt bébé
animatrice scolaire
aide à domicile  repassage par la case études en travaillant , diplôme d'auxiliaire de vie sociale ..; donc auxiliaire de vie sociale ..; fin de carriére

Moi je suis resté toute ma vie à La Poste. J'y ai fait beaucoup de métiers, dans le courrier, le guichet, les RH, la gestion, le management, le commercial et l'organisation.
Avant le bac, l'été, c'était les petits jobs au black dans les restos, les fermes et surtout 3 étés mémorables chez des bouchers de St Malo. C'est de là que me vient ma passion de la chasse sous-marine.

[quote="grandmarcel"]Moi je suis resté toute ma vie à La Poste.
le sujet est le travail, pas les vacances lol !!!

dervinis a écrit:

grandmarcel a écrit:Moi je suis resté toute ma vie à La Poste.
le sujet est le travail, pas les vacances lol !!!

Ca c 'était pour le folklore jadis, ça fait bien longtemps que c 'est plus corsé à la poste , quand je vois ma factrice..;elle s 'amuse pas des masses ...on ne peut pas dire ..;au tri pareil ..;c 'est devenu une entreprise presque comme une autre avec des objectifs
Ce qui m 'a jamais attirée c 'est l 'obligation presque d'aller bosser sur la banlieue de Paris au départ

Moi , j'ai passé 43 ans dans l'Administration des Douanes du 01/09/1966 au 08/06/2009 , avec deux affectations Le port de Gennevilliers d'abord , puis après mon mariage en 1973 , mutation à Morlaix en décembre 1974.

amiet29 a écrit:Moi , j'ai passé 43 ans dans l'Administration des Douanes du 01/09/1966 au  08/06/2009 , avec deux affectations Le port de Gennevilliers d'abord ,  puis après mon mariage en 1973 , mutation à Morlaix en décembre 1974.

Tu avais pas choisi ta premiére affectation j 'imagine ?

C'est certain pour Gennevilliers les candidats ne doivent pas se précipiter !Sacré port de mer !

dervinis a écrit:

grandmarcel a écrit:Moi je suis resté toute ma vie à La Poste.
le sujet est le travail, pas les vacances lol !!!

Tu rigoles, mais ce n'est pas faux : le premier jour, on m'a appris qu'il n'y avait pas besoin de porter les sacs : on pouvait les traîner par terre, c'est prévu pour, et plus tard un mec m'a donné tous les trucs pour ne rien foutre de sa journée (il ne travaillait dans mon service qu'en heures sup'.

Plus tard, j'ai souvent eu du mal à mettre les feignants au boulot, et pour avoir pas mal échangé avec des copains, dans l'industrie ils avaient aussi des difficultés, mais quand même pas au même point.

début de carrière en 1977 comme manœuvre , puis évolution comme grutier ,en 1984 changement de cap. monteur charpente métallique et bois , vite passer chef monteur. un petit séjours dans l"industrie et actuellement responsable dans la logistique en attendant la retraite dans (si tout vas bien maxi 5 ans )

au bac, j'suis allé travailler dans le bâtiment l'été: c'était pour faire des gouenneg en vue des études de lettres que j'entreprenais... quand j'en ai eu assez d'étaler à la pelle le béton que les toupies nous pondaient dessus pour créer des dalles de piscines et autres joyeusetés, j'ai accepté l'offre d'un tonton: il m'a pistonné pour rentrer à la poste comme facteur... génial!...: j'y ai passé les trois étés suivants à porter le courrier et les alloc's à tout brest, mais aussi monter du lait ou le pain aux mémés qui avaient du mal à descendre et monter les volées d'escaliers abrupts de leurs logements souvent sans eau ailleurs que sur le palier...
puis je suis devenu pion pendant le temps d'étude et je suis logiquement devenu prof de français... du goût à préparer le taf pour les jeunes et à le partager en cours, mais très vite ras-le-bol de la correction des copies qui s'amoncelaient sur mon bureau!...
en parallèle, j'écrivais, jouais de la guitare et surtout peignais...: bref, je rongeais mon frein en attendant d'embrasser sur la bouche la condition d'artiste qui faisait plus que me faire de l'oeil...
plutôt que d'attendre la retraite, j'ai un jour osé sauter sans parachute (social) en démissionnant (si je n'avais pris qu'une année sabbatique, je savais que -tardant à devenir milliardaire!-  je serai revenu à l'enseignement la queue entre les jambes...
là, pas de retour pensable..., et ça m'a permis de m'occuper de mes deux gars qui arrivaient avec ma quarantaine ...: sans doute les meilleurs moments de ma vie!...
ils sont grands maintenant...: je suis peintre à plein temps désormais... j'ai aussi accepté des interventions auprès des écoles et j'apprends à des tous petits à créer leurs premiers livres d'artistes... ils adorent ça et eux et moi n'en sommes pas peu fiers!... avant les vacances, toute une classe de mama a monté les livres en pop-up's (livres animés) et c'était à celui ou celle qui en pondrait le plus!...
le reste du temps, je r'garde l'horizon... et j'me d'mande autour de quoi on va s'mettre à table le soir...

Passez après Rod et ça prose
Pour moi,passage à la fac à Nantes sans motivation,j'ai pas eu le deug,direction le service à Chateaulin pas loin de Crozon,ensuite des petits boulots dans l'industrie et des contrats de massicotier dans une usine de papier d'emballage.En parralèle j'ai commencé des saisons dans le marais pour la récolte et ça m'a paru évident que c'était mon truc.Il faut dire que mon village d'origine Roffiat était un habitat paludier,avec mon frère on adorait pécher l'anguille au bouchon,la salicorne nous permettait d'avoir de l'argent de poche.J'ai été pris en en formation bprea paludier en 1999,pas de chance en 2000 la marée noire et 2001 récolte minable (mais je rencontre ma femme qui était déja au marais depuis 1997)...on avait pas beaucoup de ressources au début mais une vie sociale riche dans la partage.Maintenant on gagne notre vie du sel et on habite un petit village au coeur des marais à Saillé.

Je m 'attendais pas à ça ..;en fait on à des parcours très différents avec aussi  des choix au coup de coeur , des choix de raison , pas de regrets exprimés en tout cas

Moi j 'avais fait le choix de ne pas en faire , je voulais des enfants et je prenais pour le reste ce que je trouvais en fonction de leurs besoins et de la situation matérielle du moment

Comme toi Damien , c 'est dans le période la plus difficile matériellement que nous avons eu la vie sociale la plus riche, les plus  belles rencontres et les meilleurs moments ..on partageait aussi tout

mon mari après ces années ou il révait de devenir agriculteur dans le lot et garonne , a choisi de revenir à l 'assurance ..nous sommes passés à un niveau de vie différent au bout de quelques années , on a voyagé ...beaucoup,  bien profité , mais au niveau relations, ce n 'était plus pareil

Nous avons connu plusieurs changements de vie, d'orientation, on ne regrette aucun changement

J 'aime beaucoup le choix de Rod de demissionner de l 'éducation nationale , sans profiter de l 'aubaine d'une année sabathique ...pour étre sûr de ne pas craquer et revenir culotté quand méme !!! fallait oser

tous avec de grand parcours ,mais tous avec une mêmes passion la pêche

Quand les douaniers d'Agen sont venus à la maison pour m'annoncer ma réussite au concours ( il y avait parmi eux le père de Bernard Lapasset , je leur ai demandé où je pouvais m'attendre à être nommé , ils m'ont répondu " entre Dunkerque et Strasbourg ". Je peux vous dire que quand l'annonce de Gennevilliers est tombée , j'étais assez content car c'était quand même au Sud.Mais à mon arrivée le 1/09/1966 , j'ai eu tout de suite envie de repartir ! Il m'a fallu attendre huit ans !

... je te comprends !!! c 'est long !!!quand on à pas choisi un coin et qu'on a pas le coup de foudre

moi apres une scolarité difficile et une année de service militaire, je rentre dans une petite école de commerce et devient diplomé au bout de 2 ans
J'ai toujours travaillé car je n'ai jamais eu d'argent de poche et mon premier métier fut assistant commercial avec un salaire dérisoire pour l'époque , mais j'etais content car autonome et affecté dans le sud ouest de la france et je garde de cette période le meilleur souvenir , je faisais la fête tous les jours, ce que je ne pouvais pas faire avant car je n'avais ni voiture, ni moyens..
puis après je rentre dans un société de torréfaction de café et je visite en tube citroen (pour ceux qui connaissent) les bar, épicerie de campagne , puis je début de la grande distribution
ce sera mon métier ensuite dans une grosse multinationale et j'y resterai jusqu’à mon départ à la retraite il y a 4 ans.
Ce sera une période longue et parfois douloureuse et même si c'est pas trop mal rémunéré car ces sociétés ont beaucoup de moyens, on est pressuré tout le temps et on de demande toujours si on fera partie des effectifs le lendemain:psychologiquement c'est dur a vivre.
aujourdhui tout cela est loin et je ne regrette pas de vivre la retraite libre de toutes ces contraintes et content de gérer des projets personnels de mon choix

Le tube citroen ..si je vois très bien !!! ..tu décris bien le fait que pour nous souvent, premiers boulots c 'était aussi la liberté de sortir , faire la fête, s'habiller ..on est presque grisé quand on à pas eu d 'argent pour le faire avant

Armeanete a écrit:Le tube citroen ..si je vois très bien !!! ..tu décris bien le fait que pour nous souvent, premiers boulots c 'était aussi la liberté de sortir , faire la fête, s'habiller ..on est presque grisé quand on à pas eu d 'argent pour le faire avant

tu as bien raison, quand on a connu des période de situation ascète, quand l'argent commence à arriver on en comprend d'autant plus la valeur.....malheureusement la société d’aujourd’hui a modifié complètement la donne et beaucoup des aides de la société font que les gens attendent que la manne ne tombe du ciel...on le voit encore avec la promesse actuelle de revenu universel ???????????

Ah non !!! pas de politique Cricri on à dit !

Quand j'ai commencé à travailler à paris (forcément), je n'avais pas de copains, ni l'habitude de sortir (donc de claquer du pognon). Trois mois après, je me suis retrouvé au service militaire, avec un peu de sous devant moi.

J'ai appris pas mal de trucs, et quand je suis rentré au boulot à Paris, je bringuais quand je pouvais, en fin de mois je faisais des heures sup.

Je me souviens de mes premiers bulletins de salaire, c'était payé en liquide, il n'y avait pas de chéquier je gagnais 400 f par mois , le pain de civelle était vendu 1franc, ça bien changé

le tube citroën!..., j'ai fait deux fois un p'tit voyage dedans, genre manif-commissariat central: ça n'allait pas vite, mais ils y installaient pas mal de monde et ils ne regardaient pas aux virages: "eh!..., doucement chef!..., on n'est pas pressés!..."

le tube Citroën était aussi appelé "museau de cochon "! même moteur que sur les tractions, une légende ce véhicule avec sa boite 3 vitesses.

Pour ma part : imprimeur.
4 ans au lycée a Rennes pour bep, cap, bac pro...
Toujours eu du boulot, depuis + de 25 ans dans la même boîte à Dourdan (chef d'atelier) : je me tape 100 bornes tout les jours pour aller bosser j'habite à Chartres (28).
Maintenant j'ai 55 piges aprés-demain et ma femme et moi on attend qu'une chose : la retraite pour pouvoir revenir vivre au bord de la mer.
Pas sûr que je me retrouve pas à pôle emploi avant...